Tout d'abord, je souhaite présenter toutes mes excuses pour cette très longue absence. En effet, à peine commencé, l'aventure s'arrêtait déjà. Comme vous avez probablement pu le constater, j'ai rencontré quelques soucis technique. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, suite au problème technique a eu lieu un nouveau problème technique. Celui-ci n'étant pas entièrement réglé, le cours des événements continuera bien mais à une cadence moins bien importante qu'à l'accoutumée... Je pense que le plus simple sera de me racheter un ordinateur neuf, mais ce n'est pas prévu pour demain, donc, on patientera patiemment...
DONC
La suite était évidemment logique. À vrai dire, les deux avaient été projetés en même temps, l'an dernier, et puis je n'avais pas été jusqu'au bout. L'envie de m'y remettre a évidemment été l'une des premières initiatives de nouveau Baistophe coïncidant avec la réouverture de ce blog.
La carrière d'Alvin Lee en dehors de Ten Years After n'est pas à négliger. La discographie est bien étoffée et, même si la gloire du guitariste-chanteur est derrière lui, une plongée dans sa carrière solo mérite à plus d'un titre qu'on s'y attèle.
D'une part par une prise de liberté, certes modérée, vis à vis du cadre Ten Years After : Lee emprunte des traverses qu'il a trop peu prises avec son groupe allant de l'Americana au simple Hard Rock, en passant par du simple Rock'n'Roll bien rétro. Des genres qu'il a certes chatouillés de plus ou moins loin avec ses trois ex-comparses, mais qu'il a su approfondir au fil des albums et des années suivants.
N'en déplaise à ses détracteurs : Ten Years After, c'était Alvin Lee. On le sent bien sur l'ensemble de sa carrière solo, malgré une identité musicale différente. Malgré tout le talent de Chick, Léo et Ric, TYA, c'était une voix et une guitare, celles d'Alvin Lee.
Comment expliquer alors le moindre succès de l'homme seul ? Plusieurs raisons : sa carrière solo a réellement débuté dans la deuxième moitié des années 70, à une époque où tout ce qui avait été enregistré dans la première partie de la décennie commençait à être rejetée. Ensuite, bien qu'il ait un immense talent, sa fibre inspiratrice n'était pas aussi prolifique qu'avant. Il a néanmoins su, au long des ans, distiller une musique devenue désuète aux yeux d'un public 80's sans jamais basculer dans la facilité et dans la redite. En dehors de son album About Time avec Ten Years After et de son Detroit Diesel il n'aura jamais succombé à l'odieuse mode des atroces son balbutiant des synthés et autres boîtes à rythme caractéristiques de cette maudite décennie.
Alvin Lee, en solo, je ne l'ai découvert que sur le tard. J'avais bien son fameux double live In Flight, mais le reste de sa discographie m'était resté complètement inconnue pendant quelques années. La chance de trouver certains de ses meilleurs albums en brocante m'ont permis de croire que la source ne s'était pas tarie en 1974. Ce Baistophe tentera de vous prouver que je n'avais pas tord.
LES TITRES
1. Too Much2. Ain't Nothing Shakin'
3. Stealin'
4. On The Road To Freedom
5. Ain't Nobody
6. Back In '69
7. Detroit Diesel
8. A Little Bit Of Love
9. One Lonely Hour
10. Ride My Train
11. Time And Space
12. The Squeeze
13. Somebody Callin' Me
14. Fool No More
15. It's A Gaz
16. Sooner Or Later
17. I'm Writing You A Letter
18. The Bluest Blues
LES ALBUMS
EN STUDIO :
1. Ride On * (1980) - 4,0/5
2. Pump Iron (1976) - 4,0/5
3. Rocket Fuel (1978) - 3,5/5
4. On The Road To Freedom (1973) - 3,5/5
5. Saguitar (2007) - 3,5/5
6. Still On The Road To Freedom (2012) - 3,5/5
7. RX5 (1981) - 3,5/5
8. Nineteen Ninety Nine [aka Keep On Rockin'] (1994) - 3,0/5
9. Let It Rock (1978) - 3,0/5
10. Freefall (1980) - 3,0/5
11. In Tennessee (2004) - 3,0/5
12. Detroit Diesel (1986) - 2,5/5
13. Zoom (1992) - 2,5/5
EN LIVE :
1. Ride On * (1980) - 4,0/5
2. Live At Rockpalast (2013) - 3,5/5
3. The Last Concert (2013) - 3,5/5
4. In Flight (1974) - 3,5/5
5. Live In Vienna (1996) - 3,0/5
(* = l'album Ride On est en effet semi studio, semi live)
CETTE COMPILATION N'ÉTANT PAS OFFICIELLE VOUS POUVEZ NÉANMOINS ACHETER (SI VOUS VOULEZ EN RESTER À UNE COMPIL') : Les compilations existent autour d'Alvin Lee seul, et elles sont même assez souvent des doubles CD, ce que j'avais décidé de ne pas faire, même si mon premier égrenage dépassait les 2h40. Globalement, le choix de l'une ou l'autre (je parle principalement de The Anthology 2004 et de The Best Of 2012 ) est assez judicieux. Évitez les compilations couplées carrière solo / TYA, cela dénature le travail de l'une et l'autre partie de sa carrière...
EN ÉCOUTE
Relancer Baistophe sans son ancien partenaire ? C'est scandaleux ! ^_^
RépondreSupprimerJ'avoue, vieux briscard, j'ai remis la sauce en solo. Non pas que e n'aie confiance qu'en moi, mais la frustration de voir des groupes que j'affectionnais et rêvais de faire par un autre m'a un peu poussé à le faire.
RépondreSupprimerMalgré tout, le travail de tous les contributeurs de l'ancien site a été formidable. J'aime tout particulièrement le travail que tu as fait sur Metallica et je ne te remercierai jamais assez de m'avoir fait découvrir tant d'artistes inconnus de moi par le biais de Baistophe.
Je n'exclus néanmoins aucune contribution. Cependant je me garde évidemment le droit de faire ma propre version, comme je l'avais faite pour Van Der Graaf et Genesis (que je n'ai pas posté ni l'un ni l'autre) ou The Beatles...
Sois le bien(re)venu, l'ami
Welcome back!
RépondreSupprimerI waited a long time for this return. Frequented his old blog since 2009 and I have several very good collections. How dowloads works in this new blog?
Thank you and good luck on this new journey.